I. Résumé exécutif
II. Contexte et analyse du problème
II.1. Tourisme et les organisations non-gouvernementales
Pourtant est depuis longtemps, les partenaires civils comme les organisations non-gouvernementales (ONG) peuvent jouer positivement à la promotion et au développement du tourisme notamment communautaire(Williams, 1998; Mason, 2003; MINISCOP, 2016). Ce sont les organisations non-gouvernementales qui ont donné naissance au tourisme communautaire. L’histoire du tourisme communautaire a commencé en Francee en 1875, puis s’est étendue dans les autres pays européens comme le Pays Bas en 1885 avant d’afficher une expansion mondiale. Le rôle de ces organisations non-gouvernementales étaient de promouvoir les villes et d’assister les touristes. Bien qu’actuellement certaines d’entre elles s’appellent les organisations de la gestion des zones de destination, leur rôle consiste principalement dans la recherche et la provision des services de toutes sortes aux touristes. C’est d’ailleurs ce que leur recommande l’organisation mondiale du tourisme .
Au Rwanda les dispositions légales pour l’existence d’une organisation non-gouvernmentales sont prévues par la constitution rwandaise, premièrement par la loi No 20/2000 du 26/07/2000 relative àl’existence des organisations ne visant pas de profit qui a été abrogée et remplacée par la loi No 55/2008 du 10/09/2008 régissant les organisations non-gouvernementales. L’enregistrement d’une organisation non-gouvernmentale au Rwanda requiert entre autres choses les obligations que cette ONG doit avoir au moins 3 membres et qu’elle doit présenter les objectifs et un plan d’action aux autorités locales où elle entend installer son siège. Ce plan d’action doit détailler les méthodes financières que l’organisation va employer pour atteindre ces objectifs aussi bien que la liste nominative de tous les membres et leurs signatures. La décision d’octroi d’une autorisation provisoire est faite endéans trois mois à compte de la date de soumisson. Quant à la personnalité juridique, celle-ci est donnée par le Ministre ayant la jutice das ses attributions. Elle s’acquiert par décret ministériel communiqué aux représentants de l’association endéans six mois de la date de dépôt de la demande.
II.2. Analyse du problème
Au Rwanda le tourisme s’est avéré non seulement comme un levier de développement économique mais aussi un tremplin pour le développement social. La politique du tourisme au Rwanda est centré sur la promotion du tourisme, l’amélioration des attractions touristiques, le développement desinfrastructures touristiques, le nourrissement d’un esprit entepreneurial et l’encouragement de la qualité des normes dans le secteur hotelier(UNCTAD, 2014; Kabera, 2017). Cependant, malgré ces intentions eminement en hauteur, les actions concrètes pour la diversification des produits touristiques reste dérisoires et les actions hospiatières ne s’appesantissent que sur les données ayant trait aux revenus et statistiques du monolthisme touristique rwandais (Gorilles et consort). Il s’agit là des statistiques sur l’augmentation des bébés gorilles (de 305 en 2014 à312 en 2015), des infrastructures hotelières ( de 8,003 en 2014 à 9,806 en 2016), des arrivées aux aéroports (de 67,871 en 2014 à 88,14 en 2016). La question s’aggrave de plus par l’absence de l’opérationalisation des possibilités pouvant mener à la création d’un environnement favorable à l’entrepreneuriat afin de permettre le développement des capacités et potentialité locales ainsi que le nourrissement des comportements promouvant le développement communautaire adéquat . Il a été rapporté par l’Institut Rwandais du Musée Natonal (INMR en Sigle angais) que malgré le potentiel de rentabilité du secteur du tourisme communautaire, les progrès enregistrés récemment dans ce domaine sont decevants. A titre d’exemple, les visites du musée sont généralement allées en décroissant de 2010 à 2016 . La figure suivante illustre bien la situation.
Figure 1: Nombre de visiteurs du muséerwandais
III. Les objectifs du projet
⦁ Protection des gorilles de montagne et de plaine et les autres espèces protégées par le Rwanda, en éduquant la population locale sur l’importance de ces espèces animales protégées ;
⦁ Promouvoir le tourisme culturel dans les communautés rwandaises.
⦁ Rentabiliser les attractions touristiques locales au moyen du marketing et de la publicité ;
⦁ Promouvoir l’entrepreneuriat touristique dans les communautés rwandaises.
⦁ Promouvoir les activités de conservation de la nature au Rwanda par le projet ;
⦁ Promouvoir le développement des organisations paysannes.
IV. Les activités du projet
⦁ La location des bureaux au Rwanda avec les bureaux de liaisons dans certains sites de zones prévues pour la gestion des destinations touristiques au Rwanda. . Il s’agit des zones: Volcans, Akagera, Nyungwe, Gishwati, Kibuye, Muhazi et la cité de Kigali pour le (Rwanda).
Figure 2: Zones de gestion des destinations touristiques au Rwanda.
- Identification des sites touristiques partout au Rwanda,en Ouganda et en République Démocratique du Congo à l’aide des plans de développement des districts.
- Intercession auprès de l’Office Rwandais pour le
Développement en vue de l’aménagement et le réhabiliation des sites
touristiques recensés.
- Conduire les recherches marketing propres à chaque site touristique recensé.
- Mener des activités marketing propres à chaque site touristique recensé.
- Exécuter des activités d’assistance et de guidage des
touristes communautaires.
- Recenser les ex-braconniers dans les zones d’opérations.
- Regrouper les ex-braconniers au sein des organisations paysannes.
- Recenser les potentialités entrepreneuriales touristiques dans les zones d’opérations
- Mener des campagnes de sensibilisation de la population sur l’exploitation des potentialités entrepreneuriales touristiques dans les zones d’opérations
V. La
méthodologie du projet
Le projet va adopter l’approche participative pour les communautés locales et à cause des insuffisances inhérentes aux possibilité locales, le projet va requérir l’intervention financière des bailleurs de fonds. La participation des communautés locales va inclure notamment les danseurs du folklore, les ex-braconniers et les autres membres des communautés locales.
Figure 3: Danseur folklorique
Source: (Kabera, 2017, p. 23)
La participation des communautés locales sera basée sur le volontariat et le bénévolat. Cependant, l’ADEC s’organisera et fera tout pour obtenir et payer le salaire pour les agents.
VI. Durabilité
du projet
La durabilité du projet s’enracine d’abord dans la ferme détermination du promoteur du projet de contribuer par tous les moyens au développement du tourisme communautaire. Ensuite, le projet s’inscrit dans la perspective de beaucoup d’acteurs aussi nationaux qu’internationaux à appuyer les actions visant le développement durable. Enfin, certaines activités culturelles, artistiques, etc. des membres de l’ADEC seront génératrices de revenus.
Bibliography
Goeldner, C. R., & Ritchie, J. R. (2009). Tourism: Principles, Practices, Philosophies . Hoboken : John Wiley & Sons, Inc.
Kabera, C. (2017). Entrepreneurialism in Tourism and Economic Growth in Rwanda: Challenges for Policy Formulation . Amsterdam : VU University .
Mason, P. (2003). Tourism Impact, Planning and Management . Burlington : Butterworth-Heinmann.
MINICOM . (2009). Rwanda Tourism Policy . Kigali: Government of Rwanda .
MINISCOP. (2016). Five Years Strategic Plan for the Development of Cultural Tourism 2017-2022. Kigali: Government of Rwanda .
NISR. (2018). Statistical YearBook 2017. Kigali: Government of Rwanda .
RDB. (2012). Rwanda Skills Survey 2012. Kigali: Government of Rwanda .
RDB. (2018). RDB Annual Report 2017. Kigali: Government of Rwanda .
Republic of Rwanda . (2009). Sustainable Tourism Development Master Plan for Rwanda . Kigali: Government of Rwanda .
UNCTAD. (2014). Services Policy Review: Rwanda. Washington : United Nations .
Williams, S. (1998). Tourism Geography . London : Routledge .
World Travel & Tourism Council. (2018). Travel & Tourism Economic Impact 2018. Retrieved December 2, 2018, from World Travel & Tourism Council Web Site : http://www.wttc.org